"La face cachée de l'arc-en-ciel" de David Ruiz Martin

Un recueil utopique inondé d’illusions. 

Tout au long de ces nouvelles, le lecteur est confronté à des atmosphères brumeuses, obscures, qui bousculent les mœurs.
Des corps égarés entre l’ombre et la lumière. Teintés de trouble, de pulsion, et de perte. Ces nouvelles sont comblées d’âmes tourmentées nous emportant dans un univers crépusculaire.

Les personnages au fil des pages sont pris dans un tourbillon chaotique.
Certains aux pulsions et au gouffre émotionnel, d’autres à la recherche de la reconnaissance et à l’ambition d’un second souffle... Un protagoniste dont la vie a laissé l’illusion et l’évocation du passé, et un autre où la raison préfère ignorer l’impensable…

J’ai été immergée en plein désarroi face à cette lecture. Me sortant complétement de ma zone de confort j’ai apprécié ce moment d’égarement dans les limbes des deux rives proposé par l’auteur. 
Je suis restée quand même frustrée à la fin de certaines nouvelles, les personnages y sont attachants et on en voudrait plus.
La plume de l’écrivain est légère mais recherchée. Je ne dirais pas complexe mais bien aiguillée, précise. Les mots sont là où ils doivent être. 
« Mais lorsqu’elle est proche (…) nous détournons tous le regard ». 



Merci encore à l'auteur de m'avoir envoyé ce recueil de nouvelles, de m'avoir fait confiance afin de donner mon avis.  
Cette lecture fut pour moi innovante, agréable et enrichissante au niveau littéraire.





"La face cachée de l'arc-en-ciel" de David Ruiz Martin
Auto-Edition
Sortie le 14 Juillet 2018
173 pages
10,99€

Résumé de l'auteur :

Sept couleurs. Sept histoires. Sept nuances aux pigments sombres, aux teintes douloureuses, parfois merveilleuses, où la peur côtoie la haine et où la haine, dans l'ombre, libère ce besoin viscéral de vengeance.
Des histoires où le courage se montre en surface, où l'espoir évince la fatalité et où parfois, l'accablement et la honte poussent à la folie.
Des récits qui souvent tutoient la mort, où les plus téméraires osent l'affronter, et où les plus couards préfèrent l'éviter. Certains tenteront de se jouer d'elle, mais elle finira, s'ils ne prennent pas garde, par les saisir... Et une fois dans ses serres, la mort ne relâche pas sa proie... Ne vous éloignez donc pas du chemin... Car la peur dème le doute... Et le doute finit toujours par vous perdre... Alors un conseil : restez prudents en tournant les pages de ce recueil de nouvelles.

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